Biographie du Chevalier MASSOT François (1838-?), Le capitaine de la marine marchande et syndic des gens de mer
Le 11 novembre 1838, devant Sébastien PY Maire de la commune de Banyuls-sur-Mer, se présente François MASSOT propriétaire âgé de 32 ans, afin de déclarer la naissance la veille du fils qu'il a eu avec sa femme Thérèse PY âgée de 28 ans, et auquel il a donné les prénoms de François, Bonaventure, Jacques.
Le 1er mai 1851, alors qu'il est âgé de 12 ans, François s'inscrit provisoire sur le registre des inscription maritime auprès du commissaire maritime de Port-Vendres, afin de s'engager comme mousse sur le navire de petite pèche le « Saint-Antoine » duquel il débarque 19 jours plus tard, pour embarquer le lendemain sur le navire « Repentir » afin d'effectuer une campagne de petite pèche qui dure 5 mois et 12 jours. Après 17 mois sans engagement, le 1er août 1853 François reprend la mer sur le navire de commerce de cabotage le « Saint-Raphaël » pour une mission de 2 mois et 29 jours. Après 15 jours à terre, il réembarque sur le « Saint-Antoine » le 11 août 1853, afin de mener une campagne de petite pèche longue de 2 mois et 2 jours. Après 3 semaines passées à terre, il embarque le 10 novembre 1853 sur le navire « Indus » pour une campagne de petite pèche d'une durée de 4 mois et 10 jours.
Après quasiment une année passée à terre, Jean alors âgé de 14 ans, embarque sur le navire de commerce de cabotage « Henri-Auguste » le 1er avril 1854 en qualité de novice, pour une campagne de 8 mois et 29 jours. Après 12 jours à terre, il embarque le 11 janvier 1855 sur le « Paul Ernest », pour un voyage de négoce au long cours d'une durée de 6 mois et 12 jours. De retour, il passe 5 jours à terre avant d'embarquer le 27 juillet 1855 sur le « Syrène » pour une campagne de négoce de cabotage de 2 mois et 19 jours.
Après 14 jours de vacances, le 29 octobre 1855 Jean qui est à 13 jours de fêter ses 16 ans, embarque sur le navire « Amiral Heville » avec le grade de matelot pour un voyage de négoce au long cours de 8 mois et 12 jours. Le 14 novembre 1856, il embarque sur le navire « Allah-Kerim » pour un voyage de négoce au long cours d'une durée de 6 mois et 2 jours. Après 1 mois passé à terre, il réembarque sur le même navire pour une course de 8 mois et 2 jours.
Le 08 mai 1858, alors qu'il est âgé de 19 ans, Jean arrive dans la division maritime de Toulon afin d'effectuer son service militaire. Après 2 mois et 23 jours passés à terre au 5ème dépôt des équipages de la Flotte, il embarque le 1er août 1858 avec le rang de matelot de 3ème classe, sur la frégate à hélice « Du-Chayla » (ex corvette à Barbettes « Volta ») pour une durée de 23 mois et 4 jours. C'est sur cette frégate que pour une raison que les sources ne livrent pas, que Jean est décoré de la Médaille militaire le 03 novembre 1859.
Jean débarque le 05 juillet 1860, pour embarquer le jour même sur la corvette la « Capricieuse », pour une durée de 6 mois et 4 jours. Débarqué le 09 janvier 1861, il passe 4 mois et 7 jours au 5ème dépôt des équipages de la Flotte. Pour une raison que les sources n'expliquent pas, Jean est autorisé à quitter le service, afin d'embarquer le 08 août 1861 sur le « Promeneur » pour une campagne de petite pèche de 1 mois et 10 jours. Aussitôt débarqué, il embarque sur le « Solférino » pour une campagne de négoce de petit cabotage d'une durée de 5 mois et 1 jour. Après 1 semaine passée à terre, il réintègre le 5ème dépôt des équipages de la Flotte, le 24 février 1862, où il passe 4 jours avant d'embarquer sur la frégate à vapeur « Cyclope » pour une durée de 11 mois et 22 jours avec le grade de matelot de 2ème classe. Après 41 mois de service, Jean est libéré de ses obligation militaires le 20 février 1863.
Rendu à la vie civile, Jean embarque le 16 avril 1863 sur le navire « Angélique » pour une campagne de négoce de cabotage d'une durée de 3 mois et 3 jours. Débarqué, il en profite pour se perfectionner et passer son brevet de Maître au cabotage qu'il obtient le 09 mai 1864, à l'âge de 25 ans. Il embarque 8 jours plus tard sur le « Jésus-Marie » pour une campagne de petite pèche de 6 mois et 14 jours.
Après 3 jours passés à quai, le 02 décembre 1864, Jean qui est âgé de 26 ans et qui derrière lui une carrière longue de 14 ans, embarque sur le « Pècheur Converti » avec le grade de capitaine. Cependant, il débarque le même jour pour une raison que les sources ne livrent pas. Un mois plus tard, il prend la tête du « Saint-André » pour une campagne de négoce de cabotage d'une durée de 4 mois et 7 jours. Le lendemain de son débarquement, il réembarque sur le « Pécheur Converti », à la tête duquel il effectue 3 campagnes de négoce de cabotage d'une durée d'abord de 3 mois et 23 jours, puis de 2 mois et 5 jours, et enfin de 5 mois et 2 jours. Le 20 novembre 1866, il prend la tête du « Jeune Antoine » pour une campagne de négoce de cabotage d'une durée de 5 mois et 12 jours.
Après 3 mois et demi passé à terre, Jean embarque avec le rang de Patron sur le « Julien Gaston » pour une courte mission de négoce de cabotage de 13 jours. Après 5 mois passés à terre, il réembarque sur le « Pécheur Converti » avec le rang de capitaine pour effectué une campagne de négoce de cabotage de 3 mois et 3 jours. Après 2 mois passés à terre, il prend la tête du « Louise » pour une campagne de négoce de cabotage de 4 mois et 6 jours.
Le 21 novembre 1868, alors qu'il est âgé de 30 ans, Jean est nommé syndic de Banyuls-sur-Mer, poste qu'il occupe 313 mois (un peu plus de 26 ans) jusqu'au 1er janvier 1895. Le 28 décembre 1894, en récompense de ses « longs et honorables services », il est admis dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur avec le rang de Chevalier. A la date de son départ du poste de syndic, il a cumulé 148 mois et 1 jour de navigation auxquels s'ajoutent les 313 mois et 10 jours au poste de syndic, pour donner un total de 461 mois et 11 jours, soit 38 ans, 5 mois et 11 jours de service, qui lui ouvrent ses droits à la retraite à l'âge de 44 ans.
Merci François pour ton engagement. Nous sommes fier d'oeuvrer pour faire vivre ta mémoire ; François à nous le souvenir, à toi l'immortalité
Source :
- Archives Nationales, serie LH, Dossier 1785/35 MASSOT François (1838-?) : Ministre de la culture - Base Léonore
Apport de son engagement dans l'analyse :
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